top of page

On est ce qu'on consomme!


J'ai pris la ferme résolution de trouver une voie plus saine, pour nourrir ma créativité. Le mythe de l'artiste maudit est bien beau, mais comme on le dit en Côte d'Ivoire, ''ce n'est pas affaire"!


Avant de continuer ta lecture, je t'invite à aller lire le précédent article , pour mieux comprendre la suite.


Dans cette quête d'amélioration, je me suis inscrite à un atelier d'écriture, coorganisé par Tchonté Silué et C. Befoune. J'avoue que la formation est tombée à point nommé, et le sacrifice financier en valait largement la chandelle. Ces deux bloggeuses de talents ont fait leurs preuves, au-delà même des frontières africaines. J'étais donc sereine sur les résultats que j'aurai à la fin.


Au cours de l'atelier, j'ai appris une chose essentielle, une révélation, je dirai ! La qualité de ce qu'on produit comme contenu est intimement liée à ce qu'on consomme. Cela a l'air tout bête, voire même évident. Mais il m'a fallu mettre en pratique le conseil, pour m'en rendre compte.


Tout comme le corps, notre esprit se nourrit de ce qu'on lui donne. Manger des légumes, éviter les mélanges exotiques, contrôler les proportions sont des habitudes que l'on met en place, lorsqu'on désire améliorer notre physique. Cela n'est pas chose facile, si nous sommes entourés de distractions permanentes, qui nous incitent à manger tout et n'importe quoi à outrance. Si on fini par se convaincre en plus, que peu importe nos efforts, on ne ressemblera jamais à Naomie Campbell ou The Rock, notre décision d'être plus ''healthy'' ne fera pas long feu.


Le processus est similaire pour l'esprit. Si nous nous habituons à lire, à écouter des propos pouvant endommager profondément nos systèmes de valeurs, il faudra très peu de temps pour ce que ces idéologies deviennent nôtres.


Comme exemple, le développement de l'islamophobie. J'arrive souvent à comprendre les personnes qui ont une crainte pathologique de l'Islam. Si dans les débats télévisés, sur les réseaux sociaux, dans les journaux, etc... Le calcul islam est égal à violence est toujours présenté, il va s'ancrer petit à petit dans le subconscient. Le constat est le même pour la promotion de la culture africaine. Pendant longtemps, l'image du noir et de l'Afrique a toujours été caricaturée. Je me souviens qu'à mon arrivée en France, on m'a déjà demandé si je savais ce qu'était un micro-onde. Cela m'a fait de la peine, dans le sens où je me dis qu'il y a encore du chemin à faire. De nombreux jeunes de cette génération ont une vision altérée de la réussite. Être dans une relation stable, avoir une voiture, une maison, un ou plusieurs business florissant à moins de 25 ans est en train de devenir une norme. Ce qui rajoute un stress inimaginable.


Je peux faire encore une longue liste, parce que les exemples, il y en a pléthore. Tout ça pour dire que, le choix des personnes qu'on suit sur les réseaux sociaux, des médias qu'on regarde, des posts et des articles qu'ont lit, auront une forte influence sur notre système de pensée et de fonctionnement.

Depuis que je le fais, je vois vraiment la différence. Je ne dis pas qu'il faut passer en mode inspection tout le temps, c'est normal de laisser son cerveau se détendre et de ne pas trop analyser. Néanmoins, faire cet exercice assez souvent est un excellent moyen pour mettre nos méninges sur un tapis de course.


Dans le cas de la production artistique, il est évident qu'il faut savoir faire le tri, pour trouver de bons moyens pour être créatif et proposer des rendus qualitatifs. La souffrance, le stress et l'anxiété sont des générateurs épuisables et qui finissent par user tout le système.


Consciente, maintenant, de ce fait, j'ai décidé d'analyser mon environnement et d'identifier les choses qui pourraient booster ma capacité d'écrire. J'ai donc fait une petite liste, non-exhaustive bien sûr des astuces que j'utilise.


1/Utiliser ses sens au maximum


C'est vrai, on voit, on entend, on parle, on goûte, on sent, on touche, mais est ce qu'on met des mots sur ce qu'on ressent?


J'écris, donc mon principal travail est de dire avec des mots ce que mes sens vivent. Plus je diversifie les sensations, mieux j'élargis mon champ de possibilité.


Avant, je ne m'attardai que très peu sur les détails. Maintenant, ce n'est plus le cas. J'essaie de conceptualiser des conversations, faire parler des odeurs, trouver des sujets dans tout et partout. J'ai terminé les saisons de GoodDoctor sur Netflix, et j'ai pu tirer au moins cinq sujets d'articles, juste en me concentrant sur les émotions des acteurs, l'intérêt des scènes et le message qu'on peut trouver. Alors qu'avant, je me serai juste contenter de dire ''ah oui, c'était bien" et passer à autre chose.


Je lis beaucoup, mais pareillement, je ne prêtais pas attention au style d'écriture, à la façon particulière de l'auteur d'exprimer sa personnalité dans ses textes, etc...


Depuis que je le fais, je vois vraiment la différence. Je ne dis pas qu'il faut passer en mode inspection tout le temps, c'est normal de laisser son cerveau se détendre et de ne pas trop analyser. Néanmoins, faire cet exercice assez souvent est un excellent moyen pour mettre nos méninges sur un tapis de course.


2/ Apprendre dans son domaine


Peu importe l'art que tu pratiques, il est important voir primordial d'apprendre plus sur ton domaine. J'écris sur plusieurs sujets, je me documente donc en fonction. Je relève les points qui me plaisent, que je peux développer, les idées que j'ai trouvé pertinentes et que je veux partager. Que cela soit par les livres, des podcasts, des vidéos, apprends et continuent. C'est la meilleure des stimulations. 3/ Trouver les meilleurs de ton domaine et inspires toi d'eux Ce point rejoint le précédent. Quand je parle d'inspiration, je ne veux absolument pas parler de copie, ou d'essayer de faire au maximum la même chose. Nous sommes tous uniques et la meilleure façon de faire briller ce qu'on fait, c'est d'y ajouter une part de nous. L'inspiration est basée sur l'observation. Il faut observer les bons procédés, les réussites de cette personne et surtout les singularités. Il ne faut pas que cela accentue ton sentiment d'insécurité, et te fasse croire que tu n'es pas assez. Cela doit être une bonne dose de motivation, pour imposer et faire ressortir sa différence. 4/ Faire du temps son allié Je suis désolée de le dire, mais pester contre le temps ne rallongera pas la journée. Il faut faire du temps son allié et maximiser chaque minute qui passe. Tu utilises les transports en commun ? Pourquoi ne pas profiter du trajet pour bouquiner ou pour regarder une vidéo ? Tu fais le ménage ? Pourquoi ne pas utiliser ce temps pour écouter un bon podcast ? Tout le monde n'est pas apte à suivre deux lièvres à la fois, c'est vrai. Mais il y a des combinaisons qui marchent bien, et qui sont très simples. Une journée fait 24 heures, c'est quasi certain que cela ne changera pas. Alors, c'est à toi de t'organiser, pour ne pas que tu aies le sentiment de ne pas avoir été productif(ve). Si tu regardes ton bilan de ton temps d'écran, tu auras sûrement le tournis. On peut passer en moyenne 5 à 8 heures sur notre téléphone, souvent uniquement sur les réseaux sociaux. Même si ton téléphone est ton outil de travail principal, il faut trouver le moyen de gérer ce que tu fais et bloquer les possibles distractions. Il faut faire le tri. Quelles sont les applications que tu utilises le plus ? Pourquoi ? Quels types de profils tu suis le plus ? Pourquoi ? Est-ce que tu as appris quelque chose ? Est-ce que tu as partagé quelque chose ? Est-ce que tu te sens mieux, après toute cette journée à scroller ? Ou es tu plus anxieux (se) ? C'est banal, mais notre paix intérieure dépend souvent de facteurs environnants, qu'on néglige. 5/ Prendre du temps pour soi Fais des choses qui te rendent heureux(se), autre que ton art. Dessiner, écrire, etc.. sont certes tes passions, mais il faut trouver d'autres moyens d'accentuer ce sentiment de plénitude intérieure. Aller au resto, marcher, faire du sport, dormir, bref, tu as compris l'idée ! Que tu sois seul (e) ou accompagné(e) fais des choses pour toi, qui te font plaisir. Plus ta jauge de bonheur sera remplie, moins tu seras susceptible d'aller te ravitailler dans le seau du désarroi.

6/ Créer une routine L'inspiration est comme une femme. Il faut la séduire, la dorloter, la cajoler et la traiter avec douceur. Créer une routine est un excellent moyen, pour stimuler la créativité. Mets-toi dans un espace qui te plaît, où tu es à l'aise. Crée une petite ambiance, une boisson chaude, du jus, ouvre les fenêtres, ferme la porte, une lumière feutrée, mets en place tout ce que tu veux qui va te faire sentir dans ton cocon, dans ta bulle, et lâche toi ! 7/ Se faire plaisir tout simplement ! Si tu ne prends pas plaisir à exprimer ta passion, il y a un problème. Si tu dois te torturer pour extraire le meilleur de toi, il y a un problème. Tu dois t'amuser, t'éclater ! Chaque retrouvaille avec l'inspiration et toi, doivent être des moments de joie, pas une séance de thérapie entre mouchoirs et pleurs.

Utilise les bons léviers, pour nourrir ton esprit, augmenter ta jauge de bonheur et de plénitude intérieure et tu verras la différence! Tu m'en diras des nouvelles. Si l'article t'as plus, laisse un commentaire, abonne toi pour être informer dès que je publie, et surtout partage le à tes contacts.


Comments


Logo-fond-transparent.png

​Ecrire est le meilleur moyen (...) de partager nos émotions ...

Pour recevoir
toute mon actu

Merci pour votre envoi

  • Facebook
  • Instagram
bottom of page